Road-movie haletant, swing effréné, confession intime vivante et hors-la-loi 

De la salle de danse à l’asile psychiatrique, Alabama Song retrace la vie sacrifiée de Zelda, femme libre qui lutta pour s’émanciper de l’ombre et de l’emprise de son mari.  Car Zelda Fitzgerald est une figure mythique du New-York des années folles, au même titre que son mari Scott avec qui elle vécut une histoire passionnelle et destructrice. En témoignent deux romans, Accordez-moi cette valse écrit par elle et Tendre est la nuit écrit par lui, deux versions autofictionnelles de leur même histoire. 

D’après l’autobiographie fictive écrite par Gilles Leroy, prix Goncourt 2007, cette adaptation théâtrale se veut « Théâtre-Concert pour une actrice et trois musiciens ». Sur scène, ces trois derniers se transforment en comédiens-musiciens, tour à tour amants, médecins psychiatriques et muses-orchestres de Zelda qui ne cesse de vivre et de se consumer au rythme de la musique.