La nouvelle création d’Emma Pasquer explore avec délicatesse les liens que nous entretenons avec nos disparus. La mise en scène convoque mots et gestes, joies et douleurs, pour donner corps à l’absence.

Au croisement de la danse, du théâtre et du chant, Quel que soit le nom des absent·e·s traite avec justesse de l’empreinte laissée par celles et ceux qui ne sont plus là. Les artistes interrogent la manière dont nos disparus et le silence qu’ils nous laissent nous affectent. Ce spectacle hybride, écrit avec et pour cinq interprètes, célèbre la vitalité des relations possibles au-delà de la présence physique. Dans un équilibre subtil entre mélancolie et humour, sur fond de tarentelle, la compagnie nouvellement associée au Théâtre de Chelles nous livre une oeuvre lumineuse tissant un dialogue sensible avec l’invisible.