• Sonia Wieder Atherton
Samedi 10 Mars
  • Grande salle, 20h30
  • Tarif A : 24/20/30€
  • Durée : 1h15
  • Conçu et interprété par Sonia Wieder-Atherton

Photo © Marthe Lemelle

  • « À 9 ans, une sonate de Vivaldi la bouleverse : elle sera violoncelliste. Née à San Francisco, formée à Paris et à Moscou, Sonia Wieder-Atherton n’admet pas de bornes à sa créativité et cherche, avec son archet, le grain de la voix humaine. »

    Télérama

Sonia Wieder Atherton a toujours cherché à faire de la musique une langue ouverte au monde. Touche à tout, cette lauréate du Concours Rostropovicth à seulement 25 ans n’a de cesse d’explorer, passant d’un répertoire à un autre, allant de découverte en découverte, déviant les frontières et déjouant les présupposés dans une inlassable recherche de sens. Elle joue en soliste avec les ensembles les plus prestigieux et mène en parallèle de nombreux projets qu’elle conçoit et met en scène : Chants d’Est, Odyssée pour violoncelle et chœur imaginaire ou encore Danse Nocturnes, avec Charlotte Rampling.

Au Théâtre de Chelles, elle propose un programme inspiré de thèmes populaires qu’elle décrit ainsi : C’est dans un souffle fragile que je commence le programme. Un chant égyptien, inspiré par le chant du Ney. Puis Nina Simone chante, dans la solitude d’une prière : « Elle ne connaît pas sa beauté. Elle pense que son corps noir n’a pas de noblesse. Si elle voyait son image se refléter dans la rivière, elle saurait. » Puis Bach, que Nina Simone aimait par dessus tout. Et une suite de Cassado, construite sur des thèmes populaires catalans. Le programme finit par Britten. Dédiée à Rostropovitch, sa suite se termine par des chants populaires russes. On semble entendre la voix d’un enfant seul, qui rejoindrait un choeur orthodoxe pour s’y fondre au milieu des basses profondes.

Photo © Marthe Lemelle