• Copyright G. Rigollet
  • Copyright G. Ledun 3 - copie
  • Copyright G. Ledun 3
Mardi 27 Novembre
  • Grande salle, 20h30
  • Tarif B : 15/20€
  • Durée : 1h20
  • D’après Mouloud Feraoun (Journal, 1955-196
  • Adaptation et mise en scène  Dominique Lurcel
  • Jeu Samuel Churin
  • Violoncelle Marc Lauras
  • Lumière Céline Juillard
  • Scénographie Gérald Ascargorta
  • Costumes Angelina Herrero

Production Passeurs de mémoires

Avec le soutien du Conseil Régional d’Ile-de-France, d’Aralis/Traces immigrées en Rhône-Alpes, de la Maison des Passages et de Sixième continent

© Photos G. Ledun, G. Rigollet

  • « Document passionnant pour comprendre l’insurrection algérienne (…) Samuel Churin, complice d’Olivier Py, incarne Feraoun avec force, sur un plateau nu. »

    Le Monde
  • « C’est tout simplement bouleversant d’entendre le verbe de Feraoun résonner à l’Odéon. On croirait qu’une justice immanente a levé la forme de sentence qui aurait pu faire sombrer son témoignage déchirant, intelligent, dans les bas-fonds de l’oubli. »

    Le Soir d'Algérie
  • « Une pièce éblouissante dont on sort estomaqué (…) Un témoignage fort, émouvant. »

    Le Dauphiné Libéré
  • « Dominique Lurcel signe une très belle adaptation scénique et une mise en scène de ce texte porté, ici, par un acteur formidable, Samuel Churin. On est conquis pas son jeu sobre, élégant, subtil (…). »

     

    L'Humanité

Mouloud Feraoun, instituteur dans un village algérien, était un écrivain nourri de culture française, et pour cette raison considéré par certains comme un « pur produit de la colonisation ». Après son assassinat par un commando de l’OAS, quatre jours avant les accords d’Evian, on a retrouvé son Journal, tenu depuis le début de la guerre d’Algérie sur les conseils d’amis écrivains, parmi lesquels Albert Camus ou Germaine Tillion.

A travers une description du quotidien, de scènes de vie, il y raconte, avec une remarquable lucidité, l’irrésistible cassure entre Algériens et Français, qui avaient vécu côte à côte pendant plus d’un siècle, ainsi que le durcissement du conflit, les viols systématiques, la torture. Dominique Lurcel a mis en scène ce texte avec la plus grande sobriété : sur un plateau nu, les mots de Mouloud Feraoun, portés par Samuel Churin accompagné du violoncelle de Marc Lauras, résonnent avec intensité. Ils expriment de façon simple et sensible tous les sentiments d’un « Juste » écartelé entre deux cultures, face à la colonisation et à la guerre.

Production Passeurs de mémoires

Avec le soutien du Conseil Régional d’Ile-de-France, d’Aralis/Traces immigrées en Rhône-Alpes, de la Maison des Passages et de Sixième continent

© Photos G. Ledun, G. Rigollet