J’ATTENDS QUE MES LARMES VIENNENT
FESTIVAL SOLO | Création 2021-2022
- Durée : 1h20
- Tout public dès 11 ans
- Auditorium
- Tarifs
- Tarif B : 15 / 20€
- Mise en scène et interprétation Kamel Abdessadok
- Mise en scène Anne-Elodie Sorlin
“ Je ne sais plus si c’est mon histoire que je vous raconte. Mais je vous assure que je suis sincère ” Kamel Abdessadok
Mais qui est Kamel Abdessadok ? Homme, d’origine arabe, entre deux âges… De multiples identités et autant de personnages, Kamel parle, plaide, danse, chante. Il baisse le masque et se met à nu. Avec lui, le 4ème mur est un voile léger qui se soulève volontiers pour des apartés complices. Si on considère le seul en scène comme le spectacle de l’intime, celui dans lequel l’artiste “se livre”, Kamel Abdessadok se joue du flou. Toujours entre deux vérités, le récit et la fiction, l’image et la réalité, il pointe avec dérision nos incohérences qui sont également les siennes. On retrouve dans ce solo l’humour et l’amour de l’absurde du collectif Les 26 000 couverts, dans lequel on l’a découvert.
« Il y a l’image que nous pensons renvoyer de nous-même et l’image que les autres perçoivent. Entre les deux, il y a ce vide, ce plein, le fantasme, la vérité, les arrangements avec le réel. Il y a ce qu’il reste de l’enfance qui nous sauve un peu parfois et il y a le monstre adulte qui dévore tout, souvent. Je veux jouer avec les petits mensonges qui deviennent des vérités, les vérités qui ne sont jamais dites. Ce que l’on garde pour soi et qui nous assombrit, ce que nous laissons exploser et qui illumine. Danser, chanter, jouer, rire, pleurer, me taire…. Parfois pour de vrai, parfois pour de faux. J’ai envie de vous raconter des histoires, je voudrais qu’elles vous touchent, je voudrais que ce soit vrai. Je ne sais plus si c’est mon histoire que je vous raconte. Mais je vous assure que je suis sincère. »
Kamel Abdessadok
« C’est aussi l’histoire d’une rencontre, en filigrane. Kamel a demandé à quelqu’un qui ne le connaissait pas de l’aider à parler de lui. C’est l’histoire de quelqu’un qui, en se dévoilant de plus en plus à moi, se dévoile de plus en plus à nous. Je crois que c’est en cherchant à se rapprocher au plus près de son être intime que l’on peut parfois toucher à l’universel. »
Anne-Élodie Sorlin
Dans la presse
« Un seul-en-scène drôle et délicat, nourri de multiples disciplines, dans lequel Kamel Abdessadok invente sa propre mythologie. » – SCENEWEB
« Il y a beaucoup de bonne humeur dans cette suite de tableaux imaginaires qui engagent l’histoire intime du comédien en cherchant à la rendre universelle. » – LA TERRASSE
« Reconnaissable entre tous avec sa tignasse frisée et ses yeux rieurs, son humour pince-sans-rire (…) Kamel Abdessadok nous a fait marrer chez 26000 Couverts (…). Le voilà pour la première fois dans un seul en scène (…). Il y a de l’inattendu (…), du pseudo-autobiographique (…), du sensible (…). » LE CANARD ENCHAÎNÉ